Récit du seisme

 

Le 12 janvier 2010, la terre a tremblé en Haïti

Nous vous proposons à travers cette page de suivre au jour le jour notre action pour HAÏTI suite au séisme.

13 janvier

Mail à Emmanuel BEAUVAIS, notre correspondant pour l’école de LEOGANE et à François DERIUS, notre correspondant pour l’école de BIZOTON.

 14 janvier

Mail de françois : il va bien et l’école ne serait pas trop touchée. Il s’est engagé près de médecins sans frontières donc il n’a pas beaucoup de temps.

Appel à dons lancé par mail à nos adhérents

 16 janvier

Contact avec Emmanuel, il est actuellement en France et il nous transmet les informations que lui relaient sa famille.L’école a subi quelques dégats (cuisine, latrines) mais elle est encore debout.

Article sans ouest-france pour faire appel à la générosité des bruzois

 19 janvier

L’association s’engage avec le collectif 35 des amis d’Haïti sur Rennes pour fédérer les actions et les moyens.

 21 et 22 janvier

La ville de Bruz nous a soutenu dès le lendemain du séisme, elle nous a proposé de tenir un centre de dons à la mairie le vendredi et samedi matin. Depuis le 14 janvier, 4 000 euros sont parvenus à l’association.

Le magasin styl’photo place de l’église à Bruz s’associe à notre action et se propose de reverser la totalité du chiffre d’affaire sur les tirages photos effectués le samedi 30 janvier (290,35€). Nous avons reçu des dons des associations bruzoises : « Riverains du Boulevard Pasteur » et « Bruz alternance citoyenne ».

 22 janvier

Réunion du collectif35 avec la ville de Rennes : une collecte sur la voie publique aura lieu à Rennes le samedi 30 janvier 2010.

 23 janvier

Nous avons reçu des photos de Fondwa qui est le quartier de léogane près du lieu où se situe notre école.  fondwa

 

24 janvier

Mails de françois :  » Cela fait plaisir de voir a quel point vous nous soutenez. jusqu’a date tout n’est pas fini, nous continuons a recevoir des petites secousses. Ce matin on en a eut. on dit que la terre reprend sa place et ses secousses vont diminuer progressivement, mais la population est encore terrifiée à chacun de ces petites mouvements. A cause de cela, les gens continuent a dormir dans la rue ou dans des espaces dégagés. Ce qui fait que les besoins les plus urgent sont les: Nourritures, kit de toilette, couverture, tente… De loin ou de pres on est tous touchés.

Le plus grand probleme qui demeure face a cette drame, c’est la gestion de l’aide. Parce que jusqu’a present beaucoup de personne n’ont encore rien reçu. Autre chose, étant donné qu’a Bizoton nous avons des sources, donc l’acces a l’eau n’est pas difficile. Toutefois, il faut la traiter.

 L’école n’est pas totalement endommagée, mais elle ne fonctionne pas. Il est difficile de te donner des infos précises sur chaque élève, parce que certain sont partis pour la province, et les autres ne dorment dans des endroits différents. Mais avec ce qu’on connait, je sais que leur situation est difficile. De toute façon, je vais me renseigner d’avantage et je te donnerai plus de détails sous peu »

 

 25 janvier

Intervention de Rémi POUPARD lors du conseil municipal.

 26 janvier

Entretien téléphonique avec Emmanuel, il part à Léogane la semaine prochaine. Il se propose de faire un état des lieux et des besoins quand il sera sur place. Nous aviserons alors ensemble de la somme que nous pourrons lui envoyer.

Emmanuel sur place en Haiti

 27 janvier

Mail de françois : « Comme promis, voici quelques infos de l’école que j’ai recueilli de Jean Robert Charles.

Aussi j’ai été sur les lieux; l’ecole n’a pas eu de dommage physique, en ce sens que le batiment se tient debout avec des fissures légères. Du coté des élèves on n’a pas enregistré de perte grace à Dieu. Toutefois, la grande majorité des élèves dorment dans la rue parce que leurs maisons sont détruites. Il en y a meme qui dorment sur la court de l’ecole. Le directeur est aussi sinistré parce qu’il a perdu sa maison. C’est de meme pour les profs. Bon je dois filer parce que on a encore eut des secousses ce matin, donc mieux vaut etre prudent et ne pas rester a l’intérieur. »

 

Réunion du collectif 35

Contact téléphonique avec François à Bizoton : Il indique qu’il est impossible de reprendre l’école actuellement , il faut attendre au moins 2 ou 3 mois mais après discussion, on convient que les instituteurs pourraient proposer aux enfants une activité manuelle adin d’occuper leurs mains et leur esprit pendant cette période difficile. Il en parle au directieur et nous recontacte dès que possible.

 28 janvier

Assemblée générale de l’association où nous avons fait le point sur nos actions.

 29 janvier

Mail de françois : « comme je te l’avais dit au téléphone, il sera impossible de reprendre les cours rapidement, compte tenu du fait que beaucoup d’ecole sont detruite. J’ai parlé a Jean Robert et il a bien acceuilli la proposition que je t’ai faite.L’idée est d’organiser des activités parascolaires comme: cours de danse, atelier de theatre, Cours d’artisanat, de peinture de cuisine etc. qui pourront donner aux eleves un petit metier. Mais bien avant de commencer Jean Robert veux organiser des seances de thérapie pour les élèves, en engageant des psychologues. On doit se rencontrer demain pour tout finaliser et je vous enverrai le rapport au plus tot. Merci pour votre devoument envers Haiti. »

31 janvier

Mail de françois : « Ce matin, j’ai rencontré Jean Robert et trois autres membres de l’ecole. Ils sont tous enthousiastes a reprendre les activités. Cela me rejouit d’apprendre que vous allez pouvoir les soutenir. Je vais t’envoyer un petit rapport groso modo pour les activités qu’ils comptent organiser à l’ecole au cours du mois de fevrier. Etant donné qu’on a encore des repliques, ils ont prevu de travailler hors des batiments en amenageant des tentes. D’un autre coté, le psy que j’ai contacté pour eux ne m’a encore donné son dernier mot. »

 

Dans son budget prévisionnel pour le mois de février, il est prévu le salaire des 17 personnes travaillant à l’école (profs, entretien, direction), 2 plats chaud par jour pour les 544 élèves, des tentes et du matériel de travail. Le total est de 181 000 gourdes soit environ 3290 euros, je lui réponds que l’association n’est pas capable de les aider à cette hauteur mais que nous ne les laisserons pas tomber.

 5 février

Mail de françois : Déjà je les avais prevenu qu’il ne serait pas possible de trouver tout. Et je crois que nous nous sommes entendu pour fonctionner avec le peu que nous disposons. j’ai pas de nouvelle de Jean Robert,il ne m’a pas contacté. Pour l’argent, ils ont préféré le curé de la paroisse. L’école n’a pas de compte, tout se fait par le curé. je dois filer, alors a plus.

 

Les échanges avec François et Emmanuel qui est parti en HAÏTI continuent. Chacun nous raconte son quotidien. Emmanuel nous alerte sur la nécessité d’envoyer rapidement de l’argent pour réparer l’école. Un premier versement de 1500 euros est parti sur le compte de l’école le 15 février.

reunion de crise à  fondwa avec Emmanuel

25 février

Envoi d’un chèque de 1500 euros aux Frères de Saint Jacques à destination de l’école de Bizoton. Envoi d’un mail à François pour le prévenir que Jean Robert CHARLES, directeur de l’école pourra aller retier de l’argent à la procure de port au prince.

Bernard DURANDIS est parti le 2 mars en Haïti, il devrait rencontrer le directeur de l’école de Bizoton et apporté un peu d’argent à François (50 euros) pour le remercier de son aide sur place.

 8 mars

Mail de françois :

« On a eut plusieurs jours de pluie sur Port Au Prince, voila pourquoi je ne t’ai pas ecrit plus tot. J’ai rencontré Bernard, je l’ai amené a l’ecole. Il a rencontré Jean Robert. Je ne sais pas si ce dernier a reçu l’argent, mais je vais m’en informer. »

12 mars

Mail d’Emmanuel :

« Je suis rentré d’Haiti ce matin avec beaucoup de difficultés à cause des vols annulés pendant 2 jours. Je suis très bien même si j’ai mal aux dents. Je suis très content de retrouver ma femme et mon fils. J’ai profité de mes proches, la plage et la chaleur. Quand tu marches dans la rue tu vois les decombres ça fait penser à un pays qui n’a plus d’espoir mais quand tu vois les gens très courageux qui reprennent leurs activités même si ils n’ont pas un toit pour dormir. Quand tu es sur place, il n’y plus de pauvres, plus classe moyenne, plus de riches, tout le monde dort soit dans les tentes soit sous les baches soit dans des abris de misère, (c’est à dire des poteaux entourés de draps. s’il pleut tout le monde est detrempé et il faut rester debout jusqu’au lendemain matin ). »

 

J’ai vécu tout ça avec mes compatriotes il y a beaucoup d’aides humanitaires. Malheureusement ça n arrive pas à toucher tout le monde. Ils ont besoin de tout : de tentes, de baches, de nourriture, de semences, de l’eau, des médicaments, des abris provisoires.

Selon moi ils ont besoin de tout ça pour une periode de trois années au moins. Tous commencent à abatre les arbres pour faire des abris provisoires. ils n’ont pas le choix.

La zone du sud est est sous la responsabilité des canadiens. Ils sont venus pour une semaine, ils ont payé une semaine de deblaiment pour APF à 5 USD par jour pendant 6 jours. Ils ont construit 4 bingalots, ils ont donné 100 baches pour les paysans de Fondwa. Cela ne suffit pas pour une population de 8000 habitants, 1500 familles. Et ils sont repartis.

je suis content de partager tout ça avec vous, vous qui pensez souvent à nous; il faut continuer à nous aider pendant les années à venir.

 fondwa

 

 19 mars

soirée témoignages et débat au retour de Bernard et d’Emmanuel

 

Une collecte de jouets et de vêtements a été organisée par des élèves de 6e (Armand, Audrey, Camille et Justine) du Collège Andrée Récipon à Orgères : 4 grands colis ont été expédiés vers Haïti.

Ils ont également vendu des gâteaux et remis à Bruz Solidarité une somme totale de 494€.

Le 2 Avril s’est tenu un bal populaire animé bénévolement par « Disco Evasion ».Organisé par « Ty Breizh Zik », »Bruz Solidarité» et la Ville de Bruz, les bénéfices se sont élevés à 628,96€.

En Mai, les élèves du CM1 de Mme Almin à Laillé ont réalisé une collecte de jouets et de livres proposés à la vente à la braderie de Bruz.

Le 4 Juin, deux membres du bureau sont intervenus dans les classes de CM2 de Mmes Commarmond et Puillandre à l’école du Champ L’Evêque. Suite à cette rencontre, les enfants ont organisé le 18 Juin une vente de confitures, bonbons, café et artisanat d’Haïti et ont remis le 25 Juin un chèque de 475€ à notre association

Après la présentation de nos actions en faveur d’Haïti devant les conseils municipaux, les municipalités de Bruz et de Pont-Péan ont alloué à Bruz Solidarité, une subvention exceptionnelle de 1000€ chacune.

Le montant des dons est de 13046,74 €

 

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